Des Hurlus réalistes et efficaces

COURTRAI 1

MOUSCRON 2

COURTRAI : Jakubech ; Golubovic, Kagelmacher, Azouni, Tuta; De Sart, D’Haene (86e Ajagun), Van Der Bruggen (87e Hornby) , Ocansey (67e Ezekiel); Mboyo, Stojanovic.

MOUSCRON : Vasic ; Campins, Diogo, Godeau, Ciranni ; Van Durmen, Hocko, Boya ; Garcia (46e Osabutey (90e de Medina)), Perica, Olinga.

ARBITRE : M. Dierck.

AVERTISSEMENTS : Van Der Bruggen, Ciranni, Godeau.

LES BUTS : 38e Mboyo 1-0, 48e Olinga 1-1, 79e Perica (pen.) 1-2,

COURTRAI – Une nouvelle fois privé de plusieurs titulaires, Bernd Hollerbach avait dû faire preuve d’imagination pour aligner un onze de base compétitif lors de ce déplacement à Courtrai. La bonne nouvelle du jour venait de l’entrejeu où le Monténégrin Deni Hocko signait son retour aux affaires.

Comme ce fut souvent le cas ces dernières semaines, les Hurlus démarraient la rencontre en mode mineur et se faisaient bousculer par des Courtraisiens visiblement plus déterminés. Après ce premier quart d’heure de torpeur, les hommes de Bernd Hollerbach reprenaient l’initiative mais restaient inefficaces. Peu avant la pause, les Courtraisiens se montraient beaucoup plus réalistes que leurs adversaires du jour lorsque Mboyo poussait le ballon au fond des filets de Vasic.

Après cette première période sans la moindre occasion à se mettre sous la dent, l’entraîneur des Hurlus décidaient de remplacer Garcia par Osabutey afin d’essayer de changer la donne. C’était chose faite deux minutes après la reprise. Fabrice Olinga reprenait, de volée, un corner de Ciranni et remettait les deux équipes à égalité. Boostés par cette égalisation, les Mouscronnois se montraient plus entreprenants et plus combatifs sur cette pelouse qui incitait plus à la bataille de tranchée qu’au football académique. A dix minutes du terme, Olinga était fauché dans la surface de réparation et après avoir consulté le VAR, l’arbitre de la rencontre indiquait le point de penalty. Perica le transformait.

Les hommes de Bernd Hollerbach parvenaient à conserver leur avantage jusqu’au coup de sifflet final.

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